Prairies urbaines

Je courais le long d’un chemin
Au milieu des prairies urbaines
Là où l’on croise peu d’humains
Seulement quelques camions bennes.

Une fille en fauteuil roulant
M’a dit bonjour de la tête
Elle avait deux petits chiens blancs
Qui jappaient et faisaient la fête.

J’ai fait voler les gravillons
Pour bien signifier mon passage
Aux habitants des pavillons
Qui sont si prompts au ramassage.

Je courais dans l’éternité
Mais j’ai du faire demi-tour
Et revenir vers la cité
Au loin se profilaient ses tours.




Ecrit par Chonch
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