Je ne suis qu'un promeneur


Je zigzague parmi les fleurs sauvages
Je patiente en fonçant dans les mirages
J’ai l’air ébahi comme un explorateur
Je ne suis qu’un promeneur.


J’intercepte les chroniques des passants,
Leurs bouts de rêves accrochés n’importe comment
Qu’ils traînent entre le désarroi et la cupidité
En s’imaginant être un autre pour s’esquiver.


Je vais de boulevard en brouillard
De dédale en cavale,
De mutisme en cynisme.


En marchant rien ne m’opprime
Tout deviens libre et infime
Mon esprit n’est plus altier
Sur les trottoirs, les sentiers.


Si je continue les périples abandonnés
C’est pour seulement me balader
Je suis un randonneur aguerri
Au grand jamais endolori.


Je ne suis qu’un promeneur
Je marche pendant de longues heures
J’aime à entraîner toutes les dérives
Je ne suis qu’un promeneur frêle et candide.




Ecrit par Freddow
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