Vous ne savez pas

Vous ne savez pas vous, non vous ne savez pas.
Ce bonheur un peu fou de mon premier repas
Comment chaque matin j’espère le soleil
Onirisme incertain qui fête mon éveil.

Tristesse de la nuit chargée de cauchemars,
Enchevêtrée d’ennuis, funeste tintamarre,
Qui m’entraîne fourbu en sortant de mes rêves,
Vers un jour inconnu lourd de devoirs sans trêve.

J’aime ce demi-jour cet instant merveilleux,
Étoiles en atour brillent toujours aux cieux
Mais, vaincues, s’estompent au profit de cet astre
Se levant en pompe, bannissant tous désastres.

De sublimes instants où je suis solitaire,
Renouveau exaltant pour mon imaginaire.
Alors je prie le ciel repentant mes péchés
Chastes mots tendanciels de mon cœur attaché.

Audacieuse journée parsemée de bonheurs
Plaisirs de badiner en tout bien tout honneur,
À moi la vie de roi, douce suprématie
Qu’en ces temps je m’octroie en pleine autocratie.

La soirée éloignée élude mes angoisses
Je ne puis m’assigner et je renie la poisse.
Je fête cet amour, je fête cette vie
Novice chaque jour avec beaucoup d’envies.

Vous ne savez pas vous, non vous ne savez pas.
Ce bonheur un peu fou qui dénie le trépas.
Comment chaque matin je vis de mon soleil
Onirisme incertain à tous mes doux réveils.


Daniel LEFEBVRE
10/11/2016




Ecrit par Lefebvre
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