Dromadaire

Sur le sable doré,
Idriss le dromadaire
Marchait d'un pas serré
En ce lieu solitaire.

Assis près de sa bosse,
Je contemplais la dune
Magnifique et féroce
Dans ce soir noir sans lune.

Arrivé au bivouac,
J’entendis le tam-tam
Improviser un couac
Dans un chorus de jam.

Il n’en fallut pas plus
Pour qu’Idriss se dérègle
Et fasse la berlue
Devant un Touareg.

Il n’en fit que des rots,
Des prouts et des fiouses *
Enfin, filant aux trots,
Il nous souilla de bouses.



*QUÉBEC, FAMILIER – Gaz intestinal, pet.



Claude Lachapelle / décembre 2016

Ecrit par Claudel
Tous droits réservés ©
Lespoetes.net