Chloé


Eveille-toi, Chloé, du matin
Qui te rêve,
Arrache ces lambeaux que le soleil
Enfièvre,
A cet état de mort vigilante
Adopté,
Où l’âtre fatigué de ton esprit
Hanté

Ne palpite qu’à peine,
Sous l’aile de Morphée,
Au doux bonheur d’Orphée,
Bercé, comme une reine…

Vaste moment déchiré d’ombre,
Aux cieux ravis,
Impalpable fantôme, hystére et Coriolis,
Tout luit ! Le son cède et s’emmêle
Et se dissout
Au havre torve où fuit l’heure atavique,
Sourd
et brutal envers !
D’un sommeil qui s’éteint
Au creux du songe étreint
Lorsqu’en s’en allant vers

La réalité morne au matin
Se révèle,
Tout le grand souci d’être attend que se
Relève
Chloé, qui semble fée en ces torpeurs
Charmantes,
A reculons émerge aux urgences
Marchantes…




Ecrit par Salus
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