Ombre de L'Autour

Visages impassibles, impersonnalité déguisée en apparence ;
Le tumulte emporte un silence brisé en milliers de voies ;
Que le voile d'un mur percute en vain le regard tranchant ;
Le paysage reste immobile tant que le courant vif décroit.

Tout s'agite en étreignant majestueusement la corolle éphémère ;
Qu'une fin rends un silence apaisant, épuré de tout miasmes ;
Ton cri se perds en bruissements sourds sous la lune reine ;
Plus beau reste le vide après la tempête noire d'âmes creuses.

Suppliante l'image se fissure et se tends en colère hurlante ;
Doigts qui glissent un à un sous les pas qui s'enchainent ;
Interminable serpent qui se rue en perpétuelles circonférences ;
Ton sourire brise le silence en miroir de ton visage désormais tient.




Ecrit par Agathe
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