Il ne s’appelait pas Ulysse, mais elle ?



Patiemment, elle travaillait
À sa belle tapisserie.
Lui, il siégeait insatisfait.
Elle toujours en broderie,
Ils étaient quasiment parfaits.

En chœur, ils devaient travailler,
Pour arrondir leurs revenus.
Il leur fallait ravitailler
Leur famille très bien tenue.
Leur temps passait à batailler.

Tous deux donnaient superbe image
D’un couple sans aucun problème
Une femme, un homme très sage
Qui se disaient toujours je t’aime.
Cachant défaut d’anthropophage.

Ils exploitaient la populace,
Sans vergogne, sans contrition.
Ayant au cœur beaucoup d’audace
Ils imposaient leur partition,
Pour emplir tout plein leur besace.

Ils se disaient de bons chrétiens
Allant fréquemment à l’église,
Prier pour un avenir certain.
Ils mettaient au point à leur guise,
Des trucs pour fructifier leurs biens.

Leur route a croisé un journal
Dénonçant leurs sales combines,
Et tout leur sinistre arsenal.
Ils faisaient funeste bobine
Ça sentait la pierre tombale.

Le petit peuple est fatigué
Des mécréants, ces politiques
Qui nous dirige à leurs grés
En esclave avec coups de trique,
Faisons tout pour les haranguer.

LE 03.02.2017




















Toutes ressemblances avec des personnes existantes ou ayant existé seraient purement fortuites.

Ecrit par Lefebvre
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