Neige de février

Suivant au sol un point noir volage,
Les yeux perçants du harfang des neiges
Fixaient un petit rongeur sauvage
Qui ne voyait pas venir les pièges.

Survolant toujours la canopée,
La chouette piqua vers sa cible
Dans le vif espoir de l’attraper
Et en faire un repas si possible.

Mais le campagnol fut plus rusé
Que le grand volatile avisé ;
Là, il s’enfonça à corps perdu…

Dans le manteau blanc de février
Sous une folle neige effrayée
Et les cris d’un rapace éperdu.




Tous droits réservés © Claude Lachapelle / février 2017

Ecrit par Claudel
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