Les lavandières



En toutes saisons ces femmes du peuple,
A genoux frottaient, tordaient le plus possible.
Le linge de famille dans une rivière ou un lavoir,
Rinçaient, battaient à grands coups de battoir.

De l'eau bouillante à l'eau parfois glacée,
Elles avaient les mains très souvent abîmées.
De ce travail souvent long et fatiguant
En dépendait la satisfaction des clients.

Etendaient et faisaient sécher, aidées de leurs camarades,
Tout en ragotant sous de franches rigolades.
Parfumaient le linge propre à la demande,
Une fois plié, il sentait bon la lavande.

Aujourd'hui ont disparu toutes ces lavandières,
Adieu lavoir, cuveau et planche à crémaillère.
Place aux blanchisseries et aux machines à laver
Qui ne remplaceront jamais ce dur métier.



Pascal
05II2017




Ecrit par Piwi87
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