Lascia ch’io pianga

(Laisse-moi pleurer)


Ô, sur votre musique, laissez-moi pleurer
Des notes d’allégresse… sol la si do ré,
Même si ces larmes souveraines n’ont guère
L’allégeance d’un prince ou d’un roi d’Angleterre.

Votre art divin réglé comme une horloge suisse
M’émerveille et explose en des feux d’artifice;
Plein de charme, de grâce et de magnificence,
Il exprime le naturel de votre aisance.

Jadis, célèbre dans votre style baroque,
Aujourd’hui vous seriez une étoile du rock.
Lascia ch’io pianga; laissez pleurer…

Mes larmes d’ivresse, mes sanglots de bonheur
En écoutant sagement de gaieté de cœur
Votre grande musique… sol, la, si, do, ré.





(Le 14 avril 1759 est décédé à Londres en Angleterre Georg Friedrich Haendel; il personnifie souvent de nos jours l’apogée de la musique baroque aux côtés de Bach, Vivaldi et Rameau, et l’on peut considérer que l’ère de la musique baroque européenne prend fin avec l’achèvement de l’œuvre de Haendel)



Tous droits réservés © Claude Lachapelle / fév. 2017




Ecrit par Claudel
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