L’octosyllabe
L’octo toujours me fait frémir
Fragile et délicat bourgeon
Il est voix faible qui soupire
Ce doux chant que nous protégeons
Bijou petit sorti de l’œuf
Timide il roule sous les yeux
Si simple il semble toujours neuf
Et dit bonjour quand pense adieu
Face à l’Alex il se sent gauche
Impressionné par ce baron
Mais si le grand n’est jamais moche
Son rire reste clair et rond
Mais quand il prend de l’assurance
Il ose toutes les avances
Invite le sonnet à danse
En cette union devient immense
Ainsi ce que l’octo génère
Jamais d’avance le savons
Et c’est pour ça que le préfère
À tant et tant de vers barbons.
Ecrit par Jim
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