Absence



Un peu de sable dans les yeux
Et le regard qui vire au Nord.
Les blancs frimas de trop d’adieux
Font qu'une larme y tremble encor


Le feu qui gronde sous la peau
Le tintamarre du silence
Ne font pas taire le ruisseau
Du sang qui bat avec violence.

L’aube a blanchi les plis des draps
Ton oreiller me parait flou
Si ton parfum est toujours là
N’est plus l’empreinte de ton cou..

Anita




Ecrit par Anita
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