Wonderful world

Sur le chemin du rêve, les lumières de la ville
Défilent en infinis sur le bitume noir.
J'ai dans mon atmosphère les promesses de Sibylle
Qui résonnent encore dans leur écrin du soir.

Il y a dans l'habitacle cet air du grand Louis
Qui donne à ce qui meurt l'impossible frisson
Nos deux mains se frôlant aux frontières de l'oubli
Sont les ruines insouciantes de notre Panthéon.

Sur les vagues de l'asphalte, j'ai cherché ton regard,
Les sursauts de l'iris quand le texte déploie
Ses couleurs insensées, flottant sur l'étendard
D'un horizon masqué par le bruit de tes pas.

J'ai vu les peupliers tanguer sous le vent frais,
Les étoiles briller sur nos âmes perdues.
Derrière la lune, mon ange invincible dormait
Loin des mirages sombres de ce rêve dissolu


J'ai refermé les yeux sur ce dernier chapitre,
Étourdi par l'absence de révoltes à mener,
Profitant des vapeurs, j'ai inscrit sur la vitre
La maxime du grand Louis, un bout d'éternité.


« What a wonderful world... »






Ecrit par Aodren
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