Parfum d'une époque

Sais-tu ma mère que le désespoir ne postule au renoncement
que dans la fougue de la résistance?

Quand les senteurs des genêts
des oliviers
et des cactus
parties, tôt, des hauteurs de la Kabylie
envahissent la mémoire de l'oubli

Te rappelles-tu ce printemps viril aux teintes bleu claires?
ses caresses suaves,
ses sourires généreux
ses jonquilles
ses glycines
ses bougainvilliers

Que sont lointains tous ces souvenirs d'enfance
le bonheur et ses promesses
les rêves candides,
ces sentiers merveilleux
d'où émergeaient de miniscules rameaux d'orme fleuris
tendus vers le ciel des espérances







Ecrit par Guerroua
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