La poupée des chimères.

Carton désemballée, dans un vieux grenier.
Hors de sa boite, la poupée pleure
Ici le silence sonne l’écho mélancolique.
Manœuvre l’araignée ; la bonne affaire,
Et pli les côtés de la boite.
Rayon d’un jour vient à l’intérieur
Émergeant l’instant : une caresse.

Chaque membre se dégourdit.
Hochant la tête sous la poussière,
Imitant la marionnette venant à elle…
Mille merveilles s’animent du passé
Et soudain ! Une porte s’ouvre…
Retour dans le monde immobile…
Enfermée de nouveau dans sa boite.

Choyait dans une enfance,
Hante les souvenirs,
Implore l’espérance…
Musique dans les cœurs
Erre dans un bout de chiffon
Retour sur les stands,
Et la demoiselle prit le jouet.

Contre une petite âme,
Hortense sourit de nouveau…
Innocence acquise d’adoration
Mais l’histoire se répète.
Et une autre pris la place.
Retour en arrière…
Elle repose dans la boite.



Ecrit par LuneDeTristesse
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