Crazy Indigo

Par exemple, un joli mardi, le ciel deviendrait pourpre laiteux. Le samedi, nous aurions des aurores équatoriales. A la nuit, des étoiles van goghiennes ainsi qu’une gravité de lunes marraines où l’on pourrait venir échouer en désamarrant sa barque magique. Cette rivière serait amarante et marrante, bordée d’aurochs nouveaux-nés capables de dévoiser plusieurs averses météoriques. Les êtres ouvriraient enfin les yeux. Car c’est à partir de minuit que les galaxies gondolées commenceraient à s’approcher

Il n’y aurait plus jamais de dimanche soir. Ni de lundi matin. Nous aurions des ailes, des nageoires, des branchies. Et plusieurs vies. Les êtres ne mourraient plus. Ils iraient sur la planète d’à côté, débarbouiller au pinceau -l’éternité. Nous ferions de l’électricité en nous prenant par la main. Il n’y aurait plus de guerre, plus de gueux, plus de gain. La terre serait propre. Et le cambouis des mers serait songe lointain

Mais l’être humain serait encore capable de s’ennuyer. C’est alors qu’il faudrait tout recommencer. Réinventer le feu. 400 000 ans de rouges et bleus.



une com<br />
un monologue<br />
un délire poétique <br />
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Merci à Christ <br />
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Ecrit par Boetiane
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