Aux confins du réel

J'ai révé d'un monde merveillexux
Où les roses poussaient en hiver,
Il rassemblait jeunes et vieux,
Et chacun s'y montrait fort disert.

Plus aucun conflit de génération,
Les vieux avaient tous rajeunis,
Plus de caserne et de maison bastion
La terre n'était plus qu'une vaste prairie

L'homme caressait le serpent
Que la femme n'écoutait plus,
Dans ce monde repentant,
Sorti de la déconvenue.

Le présent côtoyait le passé
J'ai cru, un instant, y retrouver ma mère,
Quel était ce bien-être? étais-je trépassé?
Mais ce n'était qu'un rêve, rien d'autre qu'une chimère .




Ecrit par Rerji
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