Mon médecin de campagne

C'était en ce temps-là une sommité
Mon médecin de campagne
Un érudit du village l'aristocrate
Avec le curé l'instit et le maïeur

Toujours prêt nuit et jour
A soigner les maux de ses malades
Des petits des maris ou de leurs compagnes
Sans exclure les pauvres et les vieux
Tous ceux qu'il avait aidé à naître
Tout autant empressé
En tous temps en tous lieux
Toute l'année l'hiver l'été
En nos contrées délaissées
Loin des villes en un autre ailleurs

C'était un disciple d'Hippocrate
Un fidèle serviteur de ce maître
Héritier de son serment
Qu'il eut à cœur de suivre toujours

Je lui dois la vie et celle de maman
L'amour en ce monde et du rêve en ballades



Ode à R.B. <br />
Thème de novembre 2012<br />
Les Maissineries XI.20 <br />


Ecrit par Cepyge X
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