Comme l'Arctique

Comme cet océan, ton corps, n’est que banquise,
Austère, froid, glacial, sans aucune surprise.
Indifférent, distant, insensible aux caresses
Se refusant toujours aux appels de l’ivresse.

Comment te réchauffer t’appeler à l’amour,
Te faire découvrir, plaisirs, et…ses détours.
Ta belle anatomie se dépérit austère,
Triste conséquence de toutes les chimères.

J’aimerais te donner ces merveilleux désirs,
Qui se voilent encor dans d’éternels soupirs.
Je te sens néanmoins prête à t’abandonner
À fondre doucement, je te vois frissonner.

Demain tu ne seras qu’une douce vapeur
M’embaumant de parfums et d’éthérées senteurs.
Tu me chevaucheras humide de tes fièvres,
M’embrassant goulûment de tes soyeuses lèvres.

Inflexibles régions que l’on dénomme arctique
Follement sensible des écarts climatiques,
Stérile mortelle qui m’obsède souvent,
Je suis ton serviteur, un indigne fervent.

D. Lefebvre (06.12.2012)




Ecrit par Lefebvre
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