Le pays de Jaurès



Je le sens s’élever là-bas, imperceptible
Le grondement étouffé qui monte des villes.
Le peuple à la peine a ressorti ses mouchoirs
Il est depuis trop longtemps reclus en mouroir.

Les cris de douleurs sont absorbés dans la nuit
Par les discours des politiciens pleins d’ennuis,
Carillonnant à tout vent qu’ils sont les meilleurs
Pour sortir les citoyens de tous leurs malheurs.

Maintenir les gens dans une misère noire
N’est qu’une politologie très illusoire
Qui fait à son terme fermenter les colères
Des démunis enferrés au fond des galères.

Le pays révolté de Jaurès n’est pas mort
Les désarrois contenus sont en plein essor
Le risque menaçant d’explosion jaillira
De ces funestes calamités en contrats.

Demain, vous allez pleurer vos beaux souvenirs
Pendant cinq ans, vous perdrez votre devenir,
En trahissant tous vos descendants angéliques
Vous cracherez aussi sur votre république.

S’il vous plaît réactivez-vous ! C’est maintenant
Qu’il faut essayer de sortir de vos tourments !
Claironnez, en exigeant d’autres décisions
Avant de provoquer…votre révolution !

Daniel Lefebvre
02.05.2017








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