Le chant du Cygne


Frêle enfant dont l’âme russe fut fragile,
Son fatum débuta à l’âge nubile;
Ses aubades pour la belle aux bois dormants
N’ont pu soulager ses pleurs et ses tourments.

Quitter une Juliette pour un ado,*
Tel fut sa destinée pour ce Roméo;
Son cœur adulte est devenu romantique
Pour les arts du ballet et de la musique.

Doublé d’une vie fiévreuse et pathétique,
Sa musique fut un roman poétique
Dont l’épopée s’inscrivit grave et fébrile
Dans une inexorable âme puérile.

Une sérénade en sol russe où les cris
D’un Tchaïkovski éveillèrent le pays.
Un casse-noisette argua son chant du cygne
Dont le raffinement fut son dernier signe.




Ce poème est dans un recueil; pour voir les détails, allez sur ce lien :
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Tous droits réservés © Claude Lachapelle / mai 2017




Ecrit par Claudel
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