Quelquefois



Le temps, quelquefois se chante éphémère
La nuit, au creux de l'oreiller.
Silence en guipure,
Doigts croisés volés et froissés
Des soupirs lissés, passionnés
En retenue sur tes lèvres
Édulcorées de doute et de douceur.


Une émeraude de sourires scintille
Et désire en soie chiffonnée
Où tu me balbutiais des dentelles
En paresse de toujours

Je t'ai espéré, épuisée toute la nuit.


Bleu majorelle, en délice
Berce de ton souffle, l'insolence
Soulignant le bleu de tes yeux.


J'ai humé cette nuit, toutes ces fragrances de l'oubli.

Mots d'ivresse
Ivres de liberté
Des caresses qui ne s'effacent pas.


Et, tu n'es pas là. ..















Ecrit par Colline
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