La silhouette
A la bruine qui perle mon cœur choisissait
De ne pas regarder ce bras qui s’animait,
Qui volait un sourire à l’âme qui pleurait…
Inexorablement la bruine l’effaçait.
Quand au coin du mur gris ma crainte m’enfuyait
Aux lumières pâles, la route se voilait,
Quelle peur étrange savait me détourner
Des pas de mes années qui s’étaient égarées ?
Au contre-jour cerné le cœur s’envolerait
Pour enfin se poser à l’aube des secrets.
A l’ombre des soirées aux regrets esseulés
La lumière serait douce aux heures destinées….
S’il suffisait de rien. La fenêtre fermée,
La mélodie câline au feu de cheminée,
Quelques roses fanées de regards apaisés,
Savoir, sans y penser, que j’aimerais rester….
Ecrit par Lyne
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