Ceteris paribus sic standibus*

Sept fois, il faudrait lire
Les livres du passé
Pour penser l'avenir
Et connaître, et rêver.

S'il advient qu'un désir
Pour l'irréalité
Ne soit plus qu'un soupir,
Il faudrait l'épargner.

Le monde, pour courir,
Prétend que le danger
Vient d'y trop réfléchir
Tant il est effrayé.

Donnez-moi ce plaisir
Jamais abandonné,
Toujours à conquérir,
D'un peu de charité.

Nous savons retenir
Tant d'inutilités.
Avant que de partir,
Mieux vaudrait y penser.

Pour ne point trop souffrir
Des départs prolongés
L'instant qui doit mourir
Efface son tracé.

Le cœur est notre agir,
Le ciel de nos étés.
Sept fois il faut frémir
De n'avoir pas aimé.


*Toutes choses étant égales par ailleurs


Décomposition©M.KISSINE2015 – ISBN 9782919390274


Amicalement à vous<br />
ce 11 juin 2017


Ecrit par Madykissine
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