A l'envers de tes yeux

Et le ciel tout à coup décroche son soleil,
A ton bras attachée, je regarde s'enfuir
La lumière du phare qui se met en sommeil
A l'envers de tes yeux qui n'ont plus rien à dire.

Sur la crête des vagues ma barque se balance
Ecumant les pénombres éclaboussées d'écume
Monter et descendre, l'Amour est en errance
Et son feu vient mourir sur le quai de tes brumes.

Rien jamais ne reste, le temps fait son ouvrage !
Que tournent les planètes, qui peut les retenir ?
On a cru tous les deux se défier des outrages
Exhibant le bonheur jusqu'à le faire rougir.

Vois, le ciel même pleure, il pleut des lassitudes
Il est temps maintenant de mettre pied à terre
Les heures douces ont tourné et l'émoi de nos sud
S'est oublié là bas dans une autre émisphère.












Ecrit par Eolia
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