Le Gars de la ville

Il avait la tête remplie de livres
Le corps svelte et fin.
Il aimait courir, acheter et vivre.
Toujours stressé et craint.

Le gars de la ville faisait peur
Mais quand il rentrait chez maman
Se plaignait de ses malheurs
Et criait comme un enfant.

Alors elle préparait des plats.
Des remèdes et des lilas
Et lui, plongeait dans la piscine
Avec son frère pousse au crime.

Il y avait les cris de joie
Les éclaboussures de bonne foi
Les jaillissures, les morsures
Les contrepoids sans demi-mesures.

Tout appelait à la démesure dans cette masure
Mais retentit le cri du calme, il tombait l’azur.
Alors sortait de l’eau les corps mouillés
Qui s’organisaient autour d’un apéro parfait.



en hommage aux après midi d'été.

Ecrit par Theofordope
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