C'est toi !

je meurs de tant t'attendre

et dans l'ombre du soir strié de pipistrelles
tourbillonne l'espoir dans la douleur réelle
le temps va se suspendre
le voilà dilaté

la mémoire revient libérée
si légère
papillon au soleil baignant dans la lumière
souriant au passé
aux espoirs saugrenus
qu'édifiaient un enfant pétrifié de chagrin
allant sur son petit bonhomme de chemin
le coeur et les pieds nus

oh comme il t'a rêvé

tes mots t'ont précédé qui chantaient dans sa nuit
ton souffle et puis ta voix l'accrochaient à la vie
c’est toi qu’il attendait les yeux toujours fermés
et puis
tu es venu




Ecrit par Tanit
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