Oulana (Hélène )

Voyez mon iroquoise, elle a perdu sa plume
Mais le reflet cuivré de son derme sylvestre
S'assombrit aux replis de nuances terrestres
Et ses cheveux aux vents flottent comme l'écume

D'écorce et de bouleau dans ses yeux de rivière
Brille le nâcre obscur de la fille des bois
Ils sont surtout sereins et jamais aux abois
On dirait à les voir un lac noir de lumière

Qui reçut par son sang la sagesse lointaine
De ces tribus du nord. La paix du calumet
A modelé son âme et son coeur du respect
Des enfants et des fleurs, et pour la race humaine.


" Ne rentrez pas les fleurs dans la maison ! "
" Elles sont beaucoup mieux dehors. "




Ecrit par Franz
Tous droits réservés ©
Lespoetes.net