Tsunami

Au fond des cirques bleus, dans le silence des neiges,
près de l’immensité des cieux et des demeures des dieux,
s’engendre la violence des océans furieux,
sa tuerie sur les plages et l’horreur sacrilège.

On avait oublié que la mer se déchaîne
Qu’elle n’est plus sur les côtes un ruisseau innocent
Et qu’elle se transforme en un monstre de haine
Alors qu’elle semble vous bercer d’un miroir de confiance.

L’océan, ces jours-là, dansait devant les yeux ;
le soleil se brisait en reflets lumineux ;
une paix infinie s’installait dans les âmes,
le ressac bruissait sans laisser voir la lame.

A peine voyait-on au loin à l’horizon
Un peu d’écume surfant sur son ventre profond ;
Les rires et les jeux des hommes s’amusant
folâtraient inconscients dans l’air menaçant.

Et ce vingt-six décembre
la terre vint à se fendre,
la mer se souleva,
et tout elle submergea,
sa fureur surgit
appelée tsunami.


2005.

Ecrit par Elperu
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