Des Flammes sur du vieux bois

Tu étais tout ce que j’aimais,
Le soleil des printemps, le vent,
Cette lumière qu’accrochaient
Les vagues bleues de l’océan
A leur front, avant de rouler.

Tu étais tout, écrin du soir,
Au ciel, cette constellation
Où mes rêves venaient s’asseoir,
Ces reflets d’argent, par millions,
Qui cillaient pour eux dans le noir.

Dans un domaine dévasté,
Mon regard épuisé tâtonne,
Encore sonde la fumée,
Remue les cendres de carbone
De sentiments pulvérisés.

Ne restent de vie sous mon toit
Que le rayon d’une bougie,
Que ces spectres, au bout des doigts,
D’étoiles qui cherchent leur nuit,
De flammes tues, sur du vieux bois.




Ecrit par Fregat
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