La trêve




Matin de tristesse sans envie d’enfanter
Cette poésie qui m’a toujours enchantée.
Mes doigts courent sur ce clavier froid, sans secret
Les mots sans suite s’écrivent… avec regrets.

Mon cœur est à l’abandon des vers enchanteurs
Et l’écran du PC me nargue accusateur.
Mon amour des mots aujourd’hui m’a délaissé
Je me perds dans les idées tristes du passé.

Oserais-je prier pour retrouver ma muse,
Elle qui périodiquement de moi s’amuse.
Me fuyant sans cesse toujours sur le départ
Cette coquine s’amuse de mon cafard.

J’aimerais tant faire s’élever de mon cœur
La mélodie d’une poésie de bonheurs.
Accompagnée du gazouillis exceptionnel
Qui précède la partance des hirondelles.

Oiseaux du Bon Dieu donnez moi la création
Guidez cette âme fatiguée en perdition.
Vous planez impériales dans ce ciel de rêve
Accordez enfin à ma tristesse… une trêve.


Le 05.10.2017






Ecrit par Lefebvre
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