Bon sang ne saurait mentir !




Mes grands-mères chéries, souvent, je pense à vous
Le grand froid du tombeau n’enferme pas votre âme
Qui bouillonne en mon sang, vive comme une flamme
Ou qui murmure en moi aux moments les plus doux .

Ces femmes de devoir, si lucides et bonnes
Ont affronté leur sort avec ténacité
Peu d’argent au logis, mais tant de volonté
De vivre dignement sans l’aide de personne

Ma trisaïeule, Luce, était une conteuse
Elle a dû me léguer un peu de son talent
Je le sens en mes mots qui vont me surprenant
Quand ma plume se fait un brin talentueuse

Mon aïeule Elina, nous transmit les valeurs
Qui nous tinrent debout. Ma grand-mère courage,
Lucide jusqu’au bout et, malgré son grand âge
Se souciant de chacun en vraie femme de cœur

Ma petite Mémé, Elise aux yeux d'azur
M'entourait de tendresse au moment des vacances
Elle adoucit les peurs de ma petite enfance
J'apprenais la confiance en son regard si pur

Il me plaît de penser que cette belle flamme
Qui brûlera ma vie jusqu’à mon dernier jour,
Je la dois à vos tendres mains pleines d’amour
A vos regards si fiers, mes chères femmes !




Ecrit par Marcek
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