Mon boulanger
Lorsque noire est la nuit
Que la planète dort
Mystérieuse secrète
Où le silence est d'or
Sans bruit Auguste
Mon boulanger s'éveille
Et gagne son fournil
Il est seul en cette heure
Avec son ouaille
Une bonne pâte
Qu'il pelote et tripote
Sans cesse avec zèle et ardeur
Mais c'est un grand rêveur
Mon boulanger
Trop tôt levé trop tôt couché
Ereinté volontiers distrait
Il s'en prend aux cougnoux
Puis suivent les pets de nonne
Enfin satisfait il est hélas
Tel à un pain perdu
Oublieux très souvent
Des gosettes
De sa tendre moitié
Thème de février 2014 <br />
Les Maissineries II.20 <br />
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Ecrit par Cepyge X
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