Le trottoir



Un soir souffreteux
Panse sur le trottoir
L'affreux
Des heures noires.

L'affreux
Rythme en innocence
Ce labyrinthe odieux
Aux froids en ambiance.

Et d'illusions vaines,
Comme des soleils
Réchauffants mes veines,
Silhouettes sans treilles,
S'envolent, sans haines,
S'envolent, pareils,
Aux rêves sans sommeil
Sur le trottoir en peine.



Pensées pour toutes ces personnes qui dorment dans la rue, par ces grands froids...

Ecrit par Colline
Tous droits réservés ©
Lespoetes.net