Merveille de la nature (Sonnet)

À mon ami de jeunesse, toujours dans mes pensées, Achour Yekkour.



Je n’ai vu, de ma vie, aucune fleur pareille,
Dans mon jardin, les bois, fossés, sur un talus,
Alors que ses parents, de maints lieux, sont élus,
Noms vulgaires, latins, sonnant à mon oreille.

Achour, qui me l’offrit, loin la salsepareille,
Bien en main la beauté, superbe on ne peut plus,
Revenait du pays, pour lui mots melliflus
Et divines flaveurs des bons vins de la treille.

Presto mise en vitrine, ambre étonnant son teint,
Malgré l’absent soleil, fût-il, un jour, éteint,
L’air et l’eau, par ailleurs, ne se souciant d’elle ?

Même aspect de gisant, chaque trait est vivant :
La flamme, sans mentir, d’une douce chandelle,
Célébrant tant Noël que le temps de l’Avent.

Toujours prêts à l’envol, cultivant frissons d’aile,
Ses pétales sont beaux, le tégument disert,
Fée au sable dormant, ma rose du désert.


Le 28 novembre 2017.




Ecrit par Stapula
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