J’aimerais tant…

Go ! Savoir qu’au phénix de ces bois, j’ai pensé tant qu’un tétra ou un coucou ne pouvaient pas faire l’affaire, guère plus qu’une pie pourtant d’une seule syllabe. Le ramage de Sieur Geai me mit sur la piste d’une peau de vache qui s’avisait de pénétrer l’ombre des houppiers. Mais j’ai po… haie ou raie : meuh non, décidément, ça ne le fait pas. Il restait son pis ou sa panse, une queue est si banale et ses cornes bien trop longues… Je sautai par-dessus la haie que je criai : ah que Geai Meuh Raie… Que ces bêtes me font tourner en bourrique.
J’ai pensé alors que le temps passait très vite, que minuit sonnerait avant que je ne fus libérée de mon quotidien. Je n’avais donc pas une minute à perdre… mon temps. J’avais le choix entre la sape et la varappe pour franchir cet énigmatique mur. Je choisis la voie détournée de la triche.
13/12/2017




Ecrit par Ann
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