Mépris encor et toujours

Mon Dieu que vous êtes belle
Auréolée du passé,
Figée sur cette aquarelle
Infiniment vernissée.

Comment vos tristes laquais
Peuvent-ils vous travestir,
Sont-ils tellement mauvais
Qu’ils veulent vous voir mourir.

Méprisons-les durement
Sans autres procès bâclés,
Ces modèles méprisants
Aux tristes idées musclées.


Combien de combats encor
Devrons-nous livrer demain,
Pour abattre ces décors
D’un avenir incertain.

Mépris encor et toujours,
Pour ces révolutionnaires,
Aux meurs sans cœur ni amour
Tuant patrie de Voltaire.

Devons-nous nous sacrifier
Faisant preuve d’allégeance…
Ou bien nous personnifier
Pour protéger notre France ?

(La plus belle des fleurs cache parfois des épines)




Ecrit par Lefebvre
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