Condamné à ville


J’avance sur la prairie de nos voitures
L’horizontalité de nos blessures
De notre souffle, nos écoutilles, et notre stress
Je m'y délaisse.

Respire le parfum doux de nos usines
La verticalité qui se dessine
Comme un nuage de morsures silencieuses
Sueurs délicieuses.

De mes insomnies de mutisme
Ce plaisir de l’opposé
Cette campagne internée
Dans mon âme d’échangisme
Libération de ce naturel étouffé
Par cette ville que je ne peux quitter…





Ecrit par Rickways
Tous droits réservés ©
Lespoetes.net