Amsterdam

La nuit est si douce et les corps élancés,
Fusent en silence comme des bêtes ailées;
Je m'assois sur un bord de vide et de fumée,
En rêvant une mort sensuelle et noyée.

Le reflet des lumières sur l'eau noire du canal,
Offre une symétrie à l'œil subliminal;
Il se fond dans le loin et s'emboîte à jamais,
Dans l'infini chemin d'idées hallucinées.

Fines, dépareillées et fermant l'horizon,
Les façades nues ne sont que des décors,
Qui cachent des mystères sacrés et des trésors.

Des poésies lubriques me soufflent l'abandon,
De tout ce qui compose et mon corps et mon âme...
J'envahis doucement les profondeurs du Dam...








Ecrit par Johnyvel
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