Bauhinia galpinii, cri d’africain.

Je n’aspirai plus à écrire
Mais ils m’ont poussé à le faire.
Vertueuse plume aux repères,
Qui penses-tu voudra me lire ?

Toi, l’orchidée du sanctuaire
Dévoileras-tu ma fureur,
Le visage rouge en sueur
Qui exprimera ma colère.

Je n’ai plus envie de me taire :
"De la cathédrale aux mixtures
Sont allés en villégiature
Les impunis de la guéguerre

Arroser le pauvre innocent
Avec leurs abjectes inventions
Qui prouvent bien leurs intentions.
Laisse-les jouir un court instant…

Le sang est un mélange cher,
En sortant du corps de la fleur,
Il provoque une douleur
Qui s’enregistre en boue de terre.

Plusieurs siècles de souvenir…
Est-ce vous qui par le passé
Pleuriez les mourants entassés ?
Voulez-vous à ça revenir ? !

Je vous imposerai lecture
Par lancement d’une apostrophe
La guerre est une catastrophe
En allemand : déconfiture…"




Ecrit par Chafia
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