J'ai hurlé sur la plage : Mais où sont donc les dieux ?

La mer y vient rouler sans ambages
Limitant son territoire en belles plages
Poséidon y régnait sans partage
Ce temps révolu on y découvre la rage :

Sans fin est cette plage
Les vents de sables salés
Le rongent triste destin
La mer d'Aral asséchée
Par la folie des hommes
Ses sources détournées
C'est la mort qui l'entonne
En un désert pour plage
Sa rouille est un outrage
Déposé sur le fond
De cette mer absente
Ces bateaux le disent en mourant
La culture de l'or blanc
Des Soviets en Ouzbékistan

Il y avait une plage
Où est son sable fin ?
Prestige d'un outrage
Erika triste et vil destin
Que sont ces marées noires
Folie des hommes en foires
Il y avait une plage
Faite de sable sans fin
Faune et flore en désastres
Une économie en capodastre
Tuant le bleu en son territoire
Pour la culture de l'or noir

Échouée sur cette plage
Recouverte par le sable
Une baleine témoigne
Des hommes la rage
Planctons et cellophane
Ne font pas bon ménage
Ces micro planctons
Des usines chimiques
Altérant échos et sons
Nous faisant tsunamiques

Terre et mer forment
De beaux rivages
L'azur le turquoise
Ensemble de belles plages
Nos économies pavoisent
Seules leur infliger la rage
De nos actions difformes

J'ai hurlé sur la plage 
Mais où sont donc les dieux !
De cette vie de rage
Où sont les reflets des cieux !




Ecrit par Tourmentin
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