Paradis artificiels
Je nageais dans un bas monde révélé qui me cernait
Pur esprit je fouillais les coeurs impitoyable y trouvais
Un diable heureux tissant mon bonheur de vices enivrants
A la seule approche d'un de mes semblables décadents
Ma gorge était prise par le souffre de leurs faux-fuyants
Et leur vil bonheur éveillait en moi la pire violence
Répandue hors du temps ma morne jeunesse tombe à l'eau
En un ultime sursaut j'aperçois l'angoissant décor
Un infini de lueurs qui tremblent et de douceurs morbides
Bercent mon esprit engourdi par l'alcool épanoui
Je glisse dans les profondeurs tant espérées de l'oubli
Tandis qu'une araignée rapièce mes neurones grignotent
De gros rats aux gants dégoûtant de mes pensées engluées
Etouffant mon identité cherchait une destinée
- Entre en mon paradis artificiel où te retrouver.
- Arrière, démon ! à ton piège je ne serai pas pris !
- Qu'il est laid pourtant le monde où tu vis, rejoins mon armée...
Lucidité cruelle tissant ses rets d'espoirs déçus
Tu ne pourras bientôt plus m'abuser car je vais rouler
Sous la table ivre mort où cesser d'étancher mes pensées
Ecrit pour la 1ère fois en 1991, légèrement remanié
Ecrit par Candlemas
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