Viola

Viola, qu’as-tu entre les jambes ?
Là, cette chose oblongue et si belle ;
Ça s’enflamme, ça brille et tu flambes
D’amour pour cette muse rebelle.

Ton regard noir fixé vers la scène,
Ta chevelure opaque tombante
Caressant ce corps nu et sans gêne,
Mais le cœur tendre et l’âme vibrante.

Glisse tes doigts sur ce bras d’ébène
Sur lequel tu transsudes, tu trembles ;
Joue donc de cette vielle urbaine !

Viola, qu’as-tu entre les jambes ?
Là, cette chose oblongue et si belle ;
« Cela s’appelle un violoncelle ».



Tous droits réservés © Claude Lachapelle / février 2018





Ecrit par Claudel
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