Traînées


Les nuages filent l’ample
Pas divin qu’ont seuls les airs ;
A l’océan, le ciel semble,
Qui bat dans les cœurs déserts…

Des flocons froids se mitigent
D’émotions, de primes paix ;
Et des feux anciens se figent
Aux bords vides escarpés

Qui plongent au fond du gouffre
Vertigineux du passé.
De ces cieux rien qui ne souffre
Un souvenir - déplacé ?


Ainsi ces traînes affreuses
Qui mugissent tout là-haut
Dévastent nos âmes creuses
Comme autant de béhémoths.







Ecrit par Salus
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