Pyrène
Quand le ciel, ton écrin, se fait noir,
Tu recueilles ses larmes
Et les guides vers l’amer.
Qu'il vire au bleu Azur
Et tu offres des rivières de brillants,
A qui veut bien les prendre.
A la nuit épousée,
Tu deviens spectre Titanesque,
Infranchissable.
Eternel exutoire de l'océan,
Ta musique est rythmée par l'eau sur les pierres
Et les soupirs du vent en arabesques
Dans un solfège sans cesse réinventé.
Lèvres plissées d'un long baiser
Entre la France et l'Espagne,
Hercule te baptisa
En souvenir de sa belle.
Ecrit par Luke
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