C’est à mer qu’est l’amour

C’est à mer qu’est l’amour, ma douce Irène.

Des diaphanes lueurs de l’aube nimbant les flots,

Au soir rutilant, j’entends sur mon ilot

Venant du large, gracieux, le chant des sirènes.



J’ai armé un fier navire, vaillant capitaine

Déferlez la grand-voile, ho-hisse matelots !

C’est à mer qu’est l’amour, ma douce Irène.



J’ai essuyé maintes tempêtes, des cachalots,

Sur de tranchants récifs, j’ai éventré la carène.

J’ai perdu âme et amis, noyé le falot,

Que vous ai-je délaissé ma gente souveraine,

C’est amer qu’est l’amour, ma douce Irène.

Ecrit par Bragi
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