D'une balade

<font size=1><b>Les bêtes lentement reviennent des prairies

Les têtes inclinées, par le chemin boueux

Entouré de genêts, touches jaunes fleuries.

La modeste maison apparait dans le creux.



Le paysan vêtu d’une ancienne chemise

Aux couleurs sans éclat, des accrocs et des trous.

La cohorte par sa voix hâte le pas, soumise,

Vers l’étable toujours sans clef et sans verrou.



Timide émanation filtrant sous les rideaux,

Lueur de faible flamme, une cheminée brûle.

Quelques meubles usés aux tons un brin pâlots.

Au pied du mur, Couleur sobre, une campanule.



Sur les lauzes du toit recouvertes de mousse.

Un filet de fumée, volutes vers le ciel,

Agile, s’échappe disant d’une voix douce:

Voilà l’évocation d’un lieu providentiel.



Un geste de la main, juste un mot échangé

En fermant le portail, puis seul un bruissement.

Dans l’étable, calme, le bétail s’est rangé.

Dans les champs alentour, les couleurs du printemps.</b></font>



<font size=1><i>(un ancien truc)</i></font>

Ecrit par Louis
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