D’ébats vespéraux
Herbes grises et caressantes ;
Entre reliefs du dernier repas et bribes
D’une conversation architecturale et sacrée
A l’invite de tes cuisses fermes
Je glisse ma joue enflammée
Sur ta verge levée aux étoiles
Avide de nature, de vie, d’amour
Comme le tronc de cet acacia
Complice de nos ébats vespéraux
Je jette aux orties mon caraco
Acquiesce à tes doigts impatients
Nous fichant du passant accoudé au point
Le réverbère nous regarde
Nous aimer sur le pré
La terre recueille nos derniers frissons
qui apaisent enfin nos sens
et coule à nos pieds le Suran
dans le calme de la nuit
Ecrit par Ann
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