Centitre
<b>Centitre était modeste en sa virginité
En robe de satin ou chemise simplette
Elle pouvait sans fards faire tourner les têtes
Et son coeur épanoui attirait comme aimant
Les enfants, les amis tout comme les amants
Une lumière pure émanait de son être
Et, le matin éclos, penchée à sa fenêtre
Même par temps maussade
Elle pouvait donner
Au quidam le plus triste
Une envie de chanter.
La beauté offre ainsi,sans bourse délier
Des instants de bonheur aux plus déshérités...
Encor faut-il savoir errer , le nez au vent
Et les yeux aux aguets,
Pour goûter ces instants !</b>
Ecrit par Kallistea
Tous droits réservés ©