A Valèrie

J'ai suivi le vent du large

pour échapper à ma passion

laissant mes larmes d'enfant

peindre les hanches de la mer.



J'avais tenu dans mes bras

ton corps de peau ébréchée

et tu avais le regard pur

de l'innocence sauvage

de ceux qui ont vaincu

l'amertume de naître

pour nourrir tous les jours

les portes de l'amour.



Tes mains,si petites

dans la paix de tes doigts

et si fortes parfois.

Tu as le grand courage

du sourire dans la nuit

et filtre de l'âge

décape mon front sage

quand je te vois.



C'est toi pourtant

qui est ma présence

après l'amour

de la fille que j'aime.



Tu resteras

la fleur éternelle sous la pluie

de ton pays d'Amantes.





Merci de m'avoir reconnu.

A.V.L'empereur.





Guy.Olivier.<font size=2></font>Olivié de Fourtané

Ecrit par Olivie
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